Au quartier Werewere, un conteneur appartenant à Ismael Abdou a été déplacé et endommagé par la force des vagues. Cet événement, bien que surprenant, ne semble pas exceptionnel pour le réparateur de pneus. Ayant vécu vingt ans sur le littoral, il a témoigné avoir déjà assisté à des phénomènes similaires. Malgré les dégâts, Abdou, tout comme d’autres résidents, n’a pas l’intention de quitter la région rapporte le média Al-Watwan.
Des efforts de construction, comme une digue érigée pour contrer la montée de la mer, ont été submergés par l’eau. Bien que cette digue ait limité certains dégâts, elle s’est avérée insuffisante face à l’ampleur des vagues.
De nombreux résidents, aidés par des scouts et des volontaires, ont entamé le nettoyage et la récupération. Alors que certains tentaient de sauver ce qui pouvait l’être, d’autres s’affairaient à reconstruire des barrages détruits, comme celui entourant un cimetière et un champ cultivé.
Face à l’incompréhension de cette montée des eaux Comores et à la peur d’un éventuel cyclone ou tsunami aux Comores, Ahmed Youssouf Abdou, directeur technique à la direction de la météorologie, a éclairci la situation. Selon lui, la montée de la mer coïncide avec le début de l’équinoxe de printemps. Ce phénomène, amplifiant l’attraction du soleil sur la terre, génère d’importantes marées.
Plusieurs localités avoisinantes ont également subi une montée des eaux similaire au cours de la journée.