L’association, qui aide les étrangers dans leurs démarches administratives, avait porté plainte suite aux déclarations de la candidate à la dernière élection présidentielle. En janvier 2022, elle avait affirmé sur BFM-TV que la Cimade était « parfois complice des passeurs » et qu’elle organisait « la filière d’immigration clandestine en provenance des Comores » rapporte Mayotte Hebdo.
La justice a estimé que les propos de Marine Le Pen « ont dépassé la dose d’exagération possible » et franchi « les limites de la liberté d’expression« . La députée du Rassemblement national a été condamnée à payer une amende de 500 euros avec sursis, à couvrir les 2.000 euros de frais de justice de la Cimade, et à verser un euro symbolique de dommages et intérêts à l’association.
Ce verdict arrive dans un contexte de tensions sur les questions migratoires et met en lumière les responsabilités qui incombent aux personnalités publiques dans leurs déclarations.
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— Abeine (@Abeine4) April 7, 2022