Ces difficultés opérationnelles pourraient être traduites par un manque d’appareils disponibles, la compagnie aérienne ne pouvant plus assumer les frais exigés par les sociétés de location des gros porteurs.
Il y a deux ans, le changement de dénomination visait à projeter une image plus globale et contemporaine pour la compagnie nationale malgache. Toutefois, les changements en surface n’ont pas été accompagnés par une réforme en profondeur de la gestion, comme en témoigne la récente démission de la présidente du conseil d’administration.
Dans un effort de réajustement, Madagascar Airlines se recentre désormais sur les vols domestiques ainsi que sur les liaisons régionales avec la Réunion et Mayotte. Pour les passagers affectés, particulièrement ceux ayant réservé sur le trajet Antananarivo-Paris, la compagnie offre le choix entre un remboursement intégral ou un avoir bonifié d’une compensation additionnelle de 150 euros, en espérance de jours plus cléments pour le transporteur aérien.
Nombre de clients, doutant de la capacité de la compagnie à tenir ses promesses futures, pourraient préférer opter pour le remboursement immédiat, appliquant le principe de prudence : « mieux vaut tenir que courir ».