Ils exigent une rencontre avec le maire ou son représentant pour rétablir l’ordre selon les informations données par L’info Kwezi. Une cinquantaine de personnes, extrêmement mécontentes, attendent des actions concrètes pour ramener le calme. Bien que le maire ait rencontré les habitants et proposé des solutions, ceux-ci refusent de quitter les lieux tant que les décisions ne seront pas appliquées.
Cette révolte n’est pas une première à Kani Keli, où l’afflux de migrants clandestins en kwassas provoque régulièrement des troubles. Les résidents de Kani Be sont particulièrement irrités par les nuisances engendrées par ces migrants. De plus, la montée des bandes organisées, un phénomène courant dans le sud de Mayotte, accentue les tensions. Le problème de l’immigration clandestine, notamment l’augmentation des kwassas autour de la presqu’île de Saziley, aggrave la situation à Kani Keli et Bouéni.