La rencontre, qui a duré plus de trois heures, a servi à discuter des implications des déclarations ministérielles, notamment sur la suppression des titres de séjours territorialisés, un sujet qui avait initialement semblé ouvrir la voie à un apaisement. « Sous l’effervescence, nous avons mal interprété les annonces du ministre. Nous avions cru comprendre une possible levée des barrages dès mercredi, mais ce ne sera pas le cas« , a précisé Said Kambi, soulignant la nécessité d’attendre des clarifications et des engagements concrets de la part du gouvernement.
L’entrée de l’école où s’est tenue la réunion a été verrouillée, symbolisant la détermination des manifestants à obtenir des réponses satisfaisantes avant de considérer une modification de leur stratégie. « Nous attendons des actions concrètes répondant à nos demandes », a insisté le représentant des forces vives, laissant entendre que le mouvement pourrait évoluer si les engagements du ministre s’avèrent satisfaisants.
Un nouveau congrès est prévu ce mercredi 14 février à Pamandzi, où seront probablement discutées les réponses du gouvernement et les futures orientations du mouvement. Les barrages, devenus le symbole de la lutte contre l’insécurité et l’immigration clandestine à Mayotte, restent donc en place, signe d’une crise qui s’inscrit dans la durée.
Source : Mayotte La 1ère.