Le Grand Cadi invoque la liberté cultuelle et le respect des valeurs locales pour justifier cette position. Il cite également l’article 75 de la Constitution française, qui reconnaît les particularités du droit local mahorais, pour appuyer son affirmation. Cependant, il omet de mentionner que le mariage entre personnes du même sexe est légal en France depuis 2013.
Cette déclaration récente du grand Cadi de Mayotte fait écho à la récente polémique qu’a suscitée l’interview d’un couple de lesbiennes mariées sur l’île et l’impact de cette interview sur la famille d’une des jeunes femmes Comorienne, NDLR.
Cette déclaration survient alors qu’une récente polémique a éclaté autour du mariage de deux femmes, dont l’une est comorienne et musulmane rapporte L’info Kwezi. Le Grand Cadi prend ainsi une position à la fois militante et politique, allant à l’encontre du droit français.
Cette prise de position intervient à un moment où le Conseil départemental travaille sur la réorganisation du Conseil cadial, ajoutant ainsi une dimension supplémentaire au débat.