Karki, qui avait acquis une certaine notoriété à Mayotte, notamment pour avoir traité l’affaire Roukia impliquant le GIR, a vu sa réputation ternie suite à son arrestation à La Réunion pour un acte commis la nuit du 1er au 2 juillet 2014 rapporte le JDM.
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Durant cette nuit, après une soirée en ville, il avait offert à une jeune femme, une enseignante qu’il prétendait connaître, un trajet en voiture durant lequel il affirme avoir eu un rapport sexuel consenti qui se serait poursuivi chez lui. Cette version contraste fortement avec le témoignage de la victime qui décrit une agression sexuelle en voiture suivie d’un viol prolongé dans l’appartement de Karki.
Après neuf jours de procès, l’ex-juge d’instruction Hakim Karki a été reconnu coupable du viol d’une enseignante en juillet 2014 à Mayotte et condamné à 8 ans de prison
Les jurés n’ont pas cru à la thèse d’une machination brandie comme ligne de défensehttps://t.co/xzrAmRTb7S
— Le Parisien (@le_Parisien) December 17, 2022
La cour, s’appuyant sur le témoignage jugé cohérent et sincère de la victime tout au long de la procédure, a rejeté les tentatives de Karki de discréditer sa parole. Aucun élément n’a permis de soutenir les allégations de Karki sur une prétendue « folie sexuelle » de la victime ou sur une éventuelle manipulation de celle-ci. Dix ans après les faits, l’ex-magistrat est ainsi renvoyé derrière les barreaux.