Cette proposition intervient alors que Mayotte fait face à des défis sans précédent, exacerbés par une immigration massive et des niveaux d’insécurité alarmants, mettant en péril la vie quotidienne des Mahorais.
Lors de sa précédente visite en 2019, centrée sur l’immigration, Macron avait déjà souligné les enjeux majeurs de l’île. Aujourd’hui, Darmanin soulève la nécessité de réformes juridiques et constitutionnelles pour adapter le droit à la réalité mahoraise, en s’appuyant sur des exemples tels que les amendements Thani, qui visent à restreindre l’accès à la naturalisation pour les étrangers rapportent nos confrères du Journal de Mayotte. Cette orientation est renforcée par l’annonce de la mission confiée à Frédéric Monlouis-Félicité et Pierre Egéa, chargée d’étudier les évolutions statutaires potentielles pour les Outre-mer.
Cette démarche intervient dans un contexte où la population de Mayotte, confrontée quotidiennement à des actes de violence et à une pression migratoire insoutenable, attend des mesures concrètes pour rétablir la sécurité et le développement économique. Les déclarations de Darmanin, envisageant une autonomie avec des dérogations locales et appelant à une réflexion « territoire par territoire« , illustrent la volonté de l’État de répondre aux spécificités de chaque Outre-mer, dont Mayotte.
Cependant, malgré ces perspectives d’évolution, l’absence d’annonces immédiates pour renforcer la sécurité à Mayotte suscite des interrogations.