Visant à obtenir de meilleures conditions de travail, une hausse des salaires et des conditions de sécurité plus sûres, les syndicats ont levé la pression ce matin en paralysant plusieurs zones clés du chef-lieu.
L’effet fut immédiat : une réunion d’urgence s’est tenue cet après-midi en préfecture en présence du préfet, du recteur, ainsi que des directeurs du CHM et de l’ARS. Au cœur des discussions, la question sensible de l’indexation des salaires. Les syndicats ont exigé l’application de la clause de revoyure de l’accord de 2016 qui prévoyait une augmentation de 40%. Face à cette requête, les représentants des trois fonctions publiques ont demandé un délai de trois semaines pour consulter les ministères concernés rapporte L’info Kwezi.
Le mouvement de grève a donc été mis en pause, en attendant ces nouvelles consultations.
Cependant, l’intersyndicale ne relâche pas la pression : elle maintient sa participation à la manifestation du 13 Octobre, répondant à un appel national.