L’événement, organisé sous l’égide du régime azerbaïdjanais, vise à dénoncer ce qu’il qualifie de « politiques néocoloniales » de la France, en s’appuyant sur les tensions existantes rapporte L’info Kwezi.
Diverses personnalités, dont des diplomates, scientifiques, ONG et membres de partis politiques comoriens, sont attendues pour discuter de l’administration française de Mayotte. L’agence APA a également annoncé la projection du court-métrage « Mayotte : l’île de la mort », visant à illustrer les prétendues inégalités entre les habitants de Mayotte et les « riches colons français ». Abbas Abbasov, directeur exécutif du groupe de l’initiative de Bakou, prendra la parole pour critiquer la présence française sur l’île.
Depuis 2023, le régime azerbaïdjanais, sous la direction d’Ilham Aliyev, a régulièrement utilisé Mayotte comme levier de critique contre la France. Cependant, la participation réelle de Mahorais à ces événements reste douteuse. Aucun nom de représentant de Mayotte n’a été communiqué, alimentant les interrogations sur la véracité de cette participation.
Ces tentatives de dénoncer le « colonialisme français » en attirant des représentants des territoires d’outre-mer ne sont pas nouvelles pour Bakou, mais elles se sont souvent révélées être des annonces sans preuve tangible de participation. Le passé a montré que, malgré les déclarations, ni des Mahorais ni des Comoriens n’ont réellement pris part à ces conférences.
Il reste à voir si des représentants de Mayotte se rendront effectivement à Bakou. Pour l’instant, cette conférence semble être une nouvelle stratégie de Bakou pour intensifier les tensions avec la France, dans un contexte de relations diplomatiques déjà tendues.