Un climat de peur parmi les agents
Les agents de la Cadema vivent dans la crainte des représailles, rendant difficile l’organisation d’un mouvement de contestation. « Aujourd’hui, on n’a pas réussi à convaincre les 60 salariés, et pour demain, on ne sait toujours pas combien oseront débrayer« , confie un agent à Mayotte La 1ère, évoquant les intimidations de la part du DGS. « Il a convoqué plusieurs personnes aujourd’hui pour les dissuader de se joindre au mouvement. »
Conflits internes et plaintes
Depuis le départ de l’ancien président Rachadi Saindou, la situation au sein de la Cadema s’est détériorée. Marcel Fortuné, privé d’une partie de ses pouvoirs, est accusé de harcèlement moral, principalement envers des femmes. « Il ne s’en prend qu’aux femmes« , affirme un agent ayant déposé plainte.
Marcel Fortuné, quant à lui, réfute ces accusations et explique simplement appliquer le Code général des Collectivités Territoriales (CGCT). Il s’étonne de la volonté du président par intérim, Nassuf-Eddine Daroueche, de le suspendre.
Élection du nouveau président
Les agents craignent des représailles en cas d’élection de Saidi Moudjibou, le maire de Dembéni, à la présidence de la Cadema, prévue pour ce jeudi 11 juillet. Moudjibou Saidi et Dominique Marot sont les candidats en lice. Le résultat de cette élection pourrait apporter des changements significatifs dans la gestion et l’ambiance de la communauté d’agglomération.