Elle exprime l’exaspération des Mahorais face à la violence omniprésente, soulignant l’urgence d’agir pour enrayer ce type d’attaques rapporte Mayotte La 1ère.
Selon Safina Soula, la fermeture du service de l’immigration est un acte de protestation visant à alerter les autorités sur le lien entre immigration clandestine et insécurité : « Tout tourne autour de ça », affirme-t-elle. Le collectif, déjà à l’origine de précédents blocages en mai et en 2023, demande des actions concrètes pour résoudre ces problématiques.
Le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, a réagi en exprimant son incompréhension face à cette initiative. Lors d’une intervention sur Zakweli, il a précisé que bloquer ce service l’empêche de mettre en œuvre les Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF) et d’autres mesures de reconduite à la frontière. « On fait le lien systématique entre délinquance et immigration ? », s’interroge-t-il, tout en rappelant une augmentation des interpellations ces dernières semaines.