Les images de ces attaques, largement diffusées sur les réseaux sociaux, ont ravivé la colère des syndicats, dénonçant des conditions de travail de plus en plus précaires rapporte Mayotte La 1ère.
Des conditions de travail dangereuses
Les chauffeurs de bus se sentent exposés à des dangers quotidiens sans protection adéquate. Les attaques à répétition, notamment les jets de pierres, ont fini par devenir insupportables pour les conducteurs. « Les conditions de travail se dégradent de jour en jour, et nous n’avons aucun moyen de défense face à ces violences », déplorent les syndicats. Cette action fait écho à de précédents appels à la mobilisation, mais cette fois, l’appel est unitaire, rassemblant plusieurs organisations syndicales.
Un mouvement reconductible
Les syndicats FO Transports et CFDT ont prévu que ce droit de retrait soit reconductible pendant cinq jours. Si aucune réponse concrète n’est apportée d’ici le 8 octobre, le mouvement se transformera en grève illimitée. Les chauffeurs de bus demandent non seulement une amélioration de leurs conditions de travail, mais aussi des mesures de sécurité renforcées pour leur permettre d’exercer leur métier sans crainte.
Vers une paralysie des transports ?
Ce mouvement de protestation pourrait gravement perturber le réseau de transport public sur l’ensemble de l’île. Si les revendications des syndicats ne sont pas entendues, une grève illimitée à partir du 8 octobre risque d’affecter des milliers d’usagers.