Le procureur de la République de l’Union des Comores a annoncé publiquement la mise en détention des deux jeunes femmes, affirmant : « Il est bien établi que ces deux jeunes filles entretenaient une relation amoureuse et cohabitent depuis deux ans. » Il est également évoqué, sans confirmation, qu‘elles auraient sollicité un mariage religieux auprès d’un imam.
Le Grand Cadi réaffirme l’interdiction du mariage homosexuel
Les deux femmes encourent jusqu’à deux ans de prison et une amende de 600 euros. Cette arrestation survient alors qu’un débat houleux sur l’homosexualité secoue l’archipel, notamment après le mariage civil de deux femmes à Mayotte, dont l’une est de nationalité comorienne. À Mayotte, la loi française, qui autorise le mariage pour tous, s’applique rapporte La 1ère.
Jusqu’à présent, la justice comorienne était plus tolérante envers les pratiques homosexuelles. Cependant, l’affaire de Mayotte a provoqué une telle controverse que les autorités semblent décidées à appliquer la loi avec la plus grande rigueur, voulant ainsi établir un précédent.