La grève, marquée par une opération escargot mardi matin et un sit-in l’après-midi, exprime le mécontentement des taxis face à ce qu’ils considèrent comme une « manipulation » par le Conseil départemental. Ce dernier aurait initialement présenté le parking comme une solution temporaire, pour finalement en faire leur emplacement définitif, une nouvelle accueillie avec indignation par les taximen rapporte Le Journal De Mayotte.
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Le point d’achoppement de cette discorde réside dans la diminution drastique du nombre de places disponibles pour les taxis, passant d’une trentaine à seulement 12 dans le cadre d’un projet visant à encourager les transports en commun. Toutefois, l’absence de solution de remplacement viable, notamment pour la liaison vers l’aéroport, a exacerbé les tensions, entraînant une perte substantielle de revenus pour les taxis depuis septembre, évaluée à 70% selon Abdallah Moussa, porte-parole du syndicat des taxis de Petite-Terre.
Les négociations prévues avec les représentants du Conseil départemental sont attendues avec espoir par les taximen, désireux de trouver une issue favorable à cette impasse. La perspective d’une reprise de la grève n’est pas écartée si les discussions ne mènent pas à des solutions satisfaisantes.