Les commerçants choisissent de vendre leurs produits sur les îles voisines, Ngazidja et Ndzuani, où les prix plus élevés leur garantissent de meilleurs profits, exacerbant la rareté des ressources à Mohéli rapportent nos confrères de Comores infos.
Pour contrer cette crise, les autorités ont mis en place le 15 mars une restriction sur l’exportation des denrées, espérant stabiliser l’approvisionnement local. Toutefois, cette décision a provoqué des tensions avec les exportateurs, aggravant les défis existants. La fixation des prix par le gouvernement ne parvient pas à endiguer les dérives vers le marché noir, où les vendeurs trouvent des opportunités plus lucratives.
La pénurie ne se limite pas aux biens de consommation courante. La crise s’étend au secteur énergétique, avec des stations-service à l’arrêt faute de livraisons.
La situation est aggravée par les problèmes logistiques récurrents, comme en témoigne l’incident du Falk Ndjema au port de Dar es Salam, mettant en lumière les difficultés de transport et de stockage.
Mwali (Mohéli, NDLR), confrontée à cette crise pendant une période aussi critique que le Ramadan, cherche désespérément des solutions pour répondre aux besoins essentiels de sa population.