Les répercussions de cette situation financière précaire sont palpables au quotidien dans la caserne : absence de climatisation fonctionnelle depuis trois mois, infrastructures délabrées, manque de fournitures d’entretien, et installations sanitaires et électriques défaillantes, plongeant notamment le dortoir des femmes dans l’obscurité.
Ahmed Allaoui Abdoul Karim, président du syndicat des sapeurs-pompiers professionnels, souligne le caractère critique de cette situation dans un entretien accordé à La 1ère. La gestion financière actuelle, marquée par des dotations mensuelles incertaines du conseil départemental, handicape lourdement la capacité du Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) à assurer l’entretien nécessaire des locaux et équipements.
Une réunion avec la hiérarchie est prévue ce jeudi, avec l’espoir d’une résolution rapide du problème de la climatisation.
À défaut, le syndicat n’écarte pas la possibilité de lancer un appel à la grève pour faire entendre leurs revendications et garantir un environnement de travail décent pour les pompiers, essentiels à la sécurité et au bien-être de la communauté.