Le tribunal administratif de Mayotte, en date du 15 novembre, a annulé un arrêté préfectoral autorisant la régulation des chiens errants par arme à feu. Cet arrêté, réactivé en mars 2022 par le préfet Thierry Suquet, faisait suite aux sollicitations de maires confrontés à l’agressivité de ces animaux, également nuisibles pour les tortues locales rapporte le JDM.
L’association Stéphane Lamart, du nom de son président, a joué un rôle clé dans cette annulation. Réagissant avec indignation à cette méthode de régulation, Lamart a plaidé pour des alternatives plus humaines, telles que la capture, la mise en fourrière et, en dernière instance, l’euthanasie respectueuse pour les chiens dangereux. Sa proposition incluait également la stérilisation et l’adoption des animaux plutôt que leur mise à mort.
Ce jugement souligne les défis rencontrés par Mayotte, notamment le manque de refuges pour chiens et la question de l’agressivité des animaux dressés par des délinquants. Malgré le remboursement des frais de justice de 1.500 euros ordonné au préfet, Stéphane Lamart poursuit sa démarche en demandant la destitution du préfet Suquet, illustrant l’intensité et la complexité du débat sur le bien-être animal et la sécurité publique à Mayotte.