Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
- une diminution de 10% des violences physiques
- et de 20% des agressions sexuelles a été enregistrée.
Darmanin a mis en lumière l’arrestation réussie de 55 chefs de gangs, sur les 59 cibles initialement identifiées. Ces individus ont été placés en détention à Mayotte, La Réunion ou même en métropole.
Le ministre a également évoqué le démantèlement d’habitations illégales. Sur un objectif initial de 1000 démolitions, 400 ont déjà été réalisées. Sept escadrons de gendarmerie renforcent actuellement les forces de l’ordre sur le terrain. Ces renforts représentent une augmentation de 50% des effectifs, et cette présence accrue demeurera même après la fin de l’opération.
En parallèle de ces avancées, plus de 1300 interpellations ont été effectuées, concernant des individus liés à divers actes de délinquance. Darmanin affirme : « La paix publique a été rétablie à Mayotte ». Toutefois, il reconnaît l’existence d’autres problématiques à traiter, notamment en collaboration avec les élus locaux.
L’une de ces problématiques majeures reste la crise de l’eau à Mayotte, impactant la scolarisation de 15 000 élèves. À ce propos, le ministre délégué à l’Outre-mer, Philippe Vigier, s’est récemment rendu sur place pour évaluer la situation.
Quant à la suite des opérations, Gérald Darmanin conclut : « Maintenant que nous maîtrisons la situation sécuritaire, nous devons nous atteler aux autres défis« .