Alors qu’elle rencontre le préfet et les services académiques pour évaluer la situation post-cyclone, les syndicats enseignants maintiennent la pression en organisant un nouveau rassemblement devant le rectorat. Leur revendication principale : des garanties concrètes sur la sécurité des établissements et une revalorisation des conditions salariales rapporte Mayotte La 1ère.
Depuis la rentrée progressive du 27 janvier, marquée par des infrastructures endommagées et une mobilisation massive des enseignants, le climat est loin de s’apaiser. La grogne se focalise notamment sur l’indexation des salaires, que l’intersyndicale exige de voir passer de 40 % à 75 %, ainsi que sur la généralisation de la prime Chido de 2 000 euros. Actuellement réservée aux agents ayant un indice inférieur à 448, cette indemnité nécessite une demande administrative pour les autres enseignants, une procédure que les syndicats dénoncent comme « injuste et méprisante ».
Mercredi, en amont de la visite ministérielle, des banderoles accusatrices ont fleuri devant le rectorat avec des slogans comme « Non à une rentrée bâclée ! ». Après plusieurs journées de mobilisation, dont une manifestation réunissant un millier d’enseignants lundi dernier, le mouvement ne faiblit pas.
Une réunion cruciale est prévue ce vendredi entre Élisabeth Borne et les syndicats.