Les incidents récents, y compris les agressions dans les établissements et autour, ont suscité une vive inquiétude parmi les parents et les autorités révèle le JDM.
Face à une vague d’incidents violents sur l’île, en particulier dans la cité du Nord et les lycées de Sada et Bamana, la FCPE souligne un ‘traumatisme chez les enfants‘ et appelle à une rencontre urgente avec le recteur, le préfet et le procureur. Les 17 signataires de la pétition relèvent également le déficit d’un « plan Vigipirate » dédié.
Les problèmes de Mayotte reflètent une crise nationale amplifiée par la jeunesse prédominante de l’île. Les nouvelles lois sur la délinquance juvénile ne semblent pas avoir d’impact sur les chiffres croissants de la violence juvénile, selon les statistiques officielles. Zalifa Assani, membre de la FCPE, souligne l’urgence de prendre des mesures, notamment face à la surpopulation scolaire.
Le recteur Jacques Mikulovic reconnaît l’existence d’un problème culturel à résoudre à Mayotte. Il met en avant le besoin de renforcer l’autorité et la rigueur au sein du système éducatif. En attendant une réforme globale, des solutions temporaires comme des Assises de la jeunesse sont envisagées pour mieux comprendre les motivations des jeunes impliqués.
Ce climat tendu réclame une action rapide et coordonnée de tous les ministères concernés pour assurer la sécurité et le bien-être des élèves.