Un pacte d’intention d’un milliard d’euros a été signé, marquant une étape cruciale dans la reconstruction du territoire sinistré par le cyclone Chido rapporte le Journal de Mayotte.
Ce document stratégique, paraphé en présence du président du Département Ben Issa Ousseni, du préfet et des élus locaux, pose les bases d’un « calendrier clair » pour l’application de la loi Programme pour Mayotte et de la loi d’urgence. Les élus locaux, souvent relégués au second plan dans les décisions de l’État, seront cette fois pleinement intégrés à la mise en œuvre de ces mesures.
L’un des axes majeurs de cette convention repose sur un soutien financier renforcé aux collectivités. Plus d’un milliard d’euros seront mobilisés sous forme de subventions et de prêts bonifiés pour reconstruire les infrastructures essentielles. En parallèle, la Fondation de France participera au financement de la rénovation des logements les plus précaires en abondant le dispositif FASAAL (Fonds d’Aide à l’Adaptation et à l’Amélioration des Logements), géré par le Conseil départemental. Une victoire pour les élus qui souhaitaient voir une partie des dons dirigés directement vers les Mahorais et non exclusivement vers les associations humanitaires.
Autre point clé de cet accord : le Département aura un rôle actif dans la gouvernance de l’Établissement public chargé de la reconstruction. Il pourra donner son avis sur son périmètre d’action et veiller à une coordination efficace entre l’État et les collectivités locales.
Se félicitant de cette avancée, Ben Issa Ousseni a salué « une boussole claire » pour l’avenir du territoire. De son côté, Manuel Valls a insisté sur la nécessité d’« avancer rapidement » pour que la reconstruction se concrétise au plus vite.