Selon les informations révélées, une décision judiciaire est attendue ce mercredi concernant les suites légales de cet incident. Cet événement tragique a suscité des réactions vives, notamment de la part du maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla. « Cette situation était prévisible. Les conditions de vie indignes et l’entassement des hommes, femmes et enfants sur un espace restreint ne pouvaient que mener à de telles issues« , déplore l’élu.
Le maire souligne les efforts de sensibilisation et d’alerte menés par la municipalité sur les risques inhérents au camp de Cavani, restés sans réponse suffisante. « Nous espérons que cet incident tragique accélérera le processus de démantèlement du camp », ajoute-t-il, faisant référence à un appel devant le Conseil d’État après le rejet d’une demande de démantèlement par le tribunal administratif rapporte La 1ère.
En parallèle, un incident similaire a eu lieu le 2 janvier, où un lycéen de 16 ans a été poignardé au sein même de l’enceinte du stade. La victime, sérieusement blessée au bras gauche, est le symbole d’une situation sécuritaire précaire. Les deux agresseurs, identifiés comme venant d’un quartier voisin, ont été interpellés et ont reconnu les faits.