À Anjouan, la situation est encore plus critique, un navire attendu le 29 août n’étant toujours pas arrivé deux jours plus tard, exacerbant une crise alimentaire déjà alarmante. En l’absence de riz, les habitants se tournent vers des alternatives coûteuses comme les macaronis ou les produits agricoles locaux, qui ne suffisent pas à nourrir les familles. De plus en plus de foyers se voient contraints de vendre leur bétail pour acheter du riz, aggravant l’appauvrissement général de la population rapportent nos confrères de Comores Infos.
Face à cette crise, les autorités locales tentent de lutter contre la spéculation et le marché noir. Une réunion récente à Bonovo a rassemblé des acteurs clés, tels que l’Onicor, le service des prix, la gendarmerie et le gouvernorat, pour discuter de solutions. Toutefois, malgré ces efforts, la pénurie persiste, mettant en lumière un problème structurel profond.
Les pénuries de riz, récurrentes depuis des années, soulèvent des questions sur la gestion des approvisionnements et la possibilité d’une exploitation des difficultés des habitants.