D’après Santé Publique France, 65 cas importés ont été recensés au premier semestre 2024, contre 38 sur la même période en 2023 rapportent nos confrères de Mayotte Hebdo. Bien qu’aucun décès n’ait été signalé, près d’un tiers des patients ont été hospitalisés, dont quatre en réanimation. Le paludisme se manifeste par de la fièvre après plus d’une semaine, accompagnée de maux de tête, douleurs musculaires, vomissements, diarrhées ou toux.
La majorité des cas importés proviennent des Comores, où le paludisme reste endémique. La recrudescence observée en janvier 2024 pourrait être liée aux retours de vacances depuis la Grande Comore. Santé Publique France recommande l’évaluation de la chimioprophylaxie, un traitement préventif, avant tout voyage vers des zones à risque.
Mayotte, considérée comme « vulnérable », nécessite une vigilance accrue. Toute suspicion de paludisme doit être confirmée par un test diagnostique systématique pour prévenir une réintroduction locale du parasite.