Le colonel Casties, commandant adjoint de la gendarmerie de Mayotte, a clarifié que les affrontements n’étaient pas un simple conflit entre bandes. « C’était une manifestation de violence contre la gendarmerie et entre les groupes eux-mêmes, avec des jets de pierre visant nos têtes » a-t-il déclaré. À bord de l’hélicoptère, l’équipe de la gendarmerie a suivi les mouvements de 50 à 100 émeutiers dans la soirée de samedi, utilisant un phare de recherche et des jumelles à vision nocturne rapporte Le Journal de Mayotte.
L’intervention a impliqué des gendarmes mobiles pour le rétablissement de l’ordre public et des gendarmes départementaux pour la phase judiciaire. Le colonel a souligné la nécessité de protéger la vie des citoyens et des forces de l’ordre, tout en recueillant des informations cruciales pour les futures poursuites judiciaires.
À Passamainty, des troubles ont éclaté suite à la démolition de constructions illégales par le maire. Cette action a entraîné des réactions violentes dans la communauté. Le maire Ambdilwahedou a fermement condamné ces violences et a appelé au calme, rappelant aux parents leur responsabilité légale pour les actes de leurs enfants mineurs, conformément à l’article 1242 du code civil.
Un dispositif de sécurité renforcé a été maintenu pour prévenir une éventuelle recrudescence de violence et rassurer les habitants.