Les familles de Mandzarsoua à la recherche d’un nouveau foyer
Le gouvernement a fixé pour objectif d’identifier les familles éligibles aux propositions de relogement avant les démolitions qui auront lieu dans quelques semaines. Sur le terrain, des travailleurs sociaux, des agents de la préfecture, de l’Agence Régionale de Santé (ARS) et des forces de gendarmerie ont été mobilisés pour mener à bien ces enquêtes.
L’opération Élan vise à améliorer les conditions de vie des habitants de Mandzarsoua en détruisant les bidonvilles insalubres et en proposant des logements adaptés. Les autorités ont pour mission d’identifier les familles qui pourront bénéficier de propositions de relogement avant les démolitions prévues.
Les habitants du quartier de Mandzarsoua accueillent favorablement la perspective d’être relogés dans de meilleures conditions. Ils soulignent l’importance de respecter leurs droits et les conditions de relogement. Cependant, ils expriment également leur préoccupation quant à la destruction des bidonvilles sans possibilité de relogement adéquat.
Des étapes clés doivent être suivies pour permettre les démolitions.
Les travailleurs sociaux mènent ces enquêtes afin de mieux comprendre les besoins des familles et de leur proposer des logements adaptés. Les familles en situation régulière et éligibles à un séjour sur le territoire français pourraient ainsi recevoir des propositions de relogement. L’opération Élan est actuellement déployée dans huit périmètres répartis sur l’ensemble de l’île de Mayotte. 700 cases en tôles sur 1000 ont déjà fait l’objet d’enquêtes sociales. À ce jour, près de 300 familles, soit plus de 1300 personnes, ont été identifiées, et elles ont la possibilité d’accepter ou de refuser les propositions de relogement qui leur sont faites selon le préfet interrogé par nos confrères de Mayotte la1ere.
Il souligne egalement que la démolition des habitations insalubres est une nécessité pour préserver la santé et le bien-être des résidents.