Les débarquements massifs sur l’îlot Mtsamboro, puis leur stationnement prolongé avant de rejoindre les villages de la commune, sont source de nombreux problèmes nous apprends Mayotte Hebdo.
Les migrants se nourrissent en pillant les produits agricoles locaux, créant ainsi un climat d’insécurité sur le site. En outre, le nombre de constructions en tôles sur des zones inconstructibles ne cesse de croître, ce qui suscite l’inquiétude du maire. Pour lui, « Wuambushu », l’opération « Reprise » lancée par les autorités, représente une occasion inespérée de « stopper l’hémorragie actuelle ».
Ainsi, les élus de la commune de Mtsamboro, emmenés par leur maire, ont décidé de s’associer à la population pour lutter contre la prolifération des bangas dans les villages d’Hamjago, de M’tsahara et de M’tsamboro. Ils ont recensé pas moins de 112 constructions sur leur commune, impliquant plus de 600 personnes en situation irrégulière. Cette situation est inacceptable pour Laïthidine Ben Saïd, qui compte bien mettre en place des politiques publiques communales pour remédier à cette situation.
Ces politiques publiques devront permettre de protéger les populations vis-à-vis des risques naturels, d’assurer une intégration sociale des migrants, d’assurer l’hygiène et la salubrité publique, de préserver les paysages et l’environnement, de protéger les terres agricoles et de préserver l’image de la commune disposant d’énormes enjeux en matière touristique.
Le maire de Mtsamboro est donc fermement déterminé à agir pour résoudre cette crise migratoire et pour assurer le bien-être des populations de sa commune. Il espère que les autorités pourront lui apporter un soutien suffisant pour mener à bien ses projets et ainsi résoudre les problèmes actuels.