Regroupés devant les locaux de l’agence à Kawéni, ils protestent contre des « dysfonctionnements majeurs » au sein de leur organisation. À l’appel des syndicats CFDT et CGT, les grévistes réclament des améliorations urgentes de leurs conditions de travail rapporte L’Info Kwezi.
Parmi les revendications principales figure l’octroi d’une prime exceptionnelle de 2 000 euros. Bien que le directeur général de l’ARS ait accepté d’accéder à cette demande, il a imposé le remplissage d’un dossier justificatif. Une formalité que les agents refusent catégoriquement, pointant du doigt l’absence de telles exigences dans d’autres administrations ayant octroyé des primes similaires.
Au-delà des revendications financières, le malaise des agents de l’ARS dépasse la seule question des primes. Les grévistes dénoncent une surcharge de travail chronique, un manque flagrant de moyens et des conditions de sécurité qu’ils jugent inadéquates. À cela s’ajoutent des accusations de pratiques managériales basées sur « le mépris, l’intimidation et un climat de défiance ».
Cette grève pourrait se prolonger si les demandes des agents ne sont pas satisfaites rapidement. « La situation est intenable. Si rien ne change, nous n’hésiterons pas à maintenir la mobilisation », prévient un syndicaliste.