Loin de calmer les esprits, les opérations de sécurisation semblent au contraire attiser la colère des bandes qui écument ces quartiers rapporte L’Info Kwezi.
Lundi soir, l’ambiance a de nouveau viré au chaos. Une vingtaine d’individus cagoulés et armés ont déclenché des affrontements violents, avant de s’en prendre aux gendarmes appelés en renfort par des riverains exaspérés. Pris sous un déluge de projectiles, les militaires ont dû faire usage de grenades lacrymogènes pour disperser les assaillants et tenter de ramener l’ordre.
Si un fragile calme semble être revenu, l’inquiétude reste palpable. Des actes d’agression sporadiques sont encore signalés dans les environs, alimentant la crainte de représailles nocturnes et d’une spirale de violences incontrôlables. Pour les habitants de ces quartiers, déjà durement éprouvés par les conséquences du cyclone Chido, l’insécurité grandissante ajoute une nouvelle épreuve à leur quotidien. « On vit dans la peur, on ne sait jamais quand ça va recommencer », souffle un habitant de Miréréni, le regard fatigué.