Dans un communiqué, elle critique cette mesure comme une instrumentalisation de la justice visant à réprimer les positions politiques de son groupe, notamment sur la question palestinienne.
J’ai reçu ce jour une convocation pour être entendue dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme ».
Nous ne nous tairons pas. Aucune convocation, aucune intimidation de quelque nature que ce soit ne nous empêchera de protester contre le génocide en cours contre le… pic.twitter.com/2MYhLzRlBh
— Mathilde Panot (@MathildePanot) April 23, 2024
Panot mentionne des cas similaires affectant d’autres membres de son parti, et considère ces actions comme des tentatives de museler les défenseurs de la paix rapporte BFMTV. Elle déclare qu’aucune menace ne la dissuadera de dénoncer ce qu’elle qualifie de génocide contre le peuple palestinien. Cette convocation fait suite à une déclaration de son groupe datant du 7 octobre, jour des attaques du Hamas contre Israël, et marque selon elle une première dans l’histoire de la Cinquième République.
Mise à jour de 15h ce mardi, NDLR : Jean Luc Mélenchon s’est exprimé à propos de cette convocation.
Comme les interdictions de conférences et les condamnations de syndicalistes ont pu se faire sans trop de solidarité, comme certains médias ont concentré leurs coups sur nous sans opposition, l’extrême-droite avance. Les associations amies de Netanyahu osent porter plainte contre… pic.twitter.com/rdqQ7ItVRu
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) April 23, 2024