« Il est urgent de s’attaquer à l’immigration clandestine. Les Mahorais en ont assez qu’on fasse semblant », a-t-elle lancé, réaffirmant une position qu’elle martèle depuis des années rapporte Mayotte La 1ère.
Face aux promesses gouvernementales qui pleuvent après le cyclone Chido et la crise sociale qui ravage l’île, Marine Le Pen se pose en porte-voix des désillusions locales. « Vous m’avez déjà entendue dire que l’argent seul ne suffira pas. Tant que la question de l’immigration clandestine ne sera pas résolue, Mayotte continuera de souffrir », a-t-elle insisté.
Accueillie sans faste – ni collier de fleurs ni cérémonie shengué – la députée du RN a néanmoins trouvé des partisans fidèles à sa cause. « C’est elle qui va nous sauver », s’exclame un Mahorais, s’empressant de prendre une photo avec elle. Un autre confie fièrement que sa fille porte le prénom Marine.
La cheffe de file du RN n’a pas tardé à aller sur le terrain, échangeant avec les équipes de la sécurité civile sur les opérations de secours en cours. Pour Marine Le Pen, le plan « Mayotte Debout », annoncé par le gouvernement fin décembre, reste insuffisant. « Sans une action diplomatique forte, beaucoup de ces promesses resteront lettre morte », prévient-elle.
Elle est accompagnée d’une délégation fidèle : Anchya Bamana, députée RN de Mayotte, André Rougé, délégué du parti aux Outre-mer, et Louis Alliot, maire de Perpignan. Ensemble, ils entendent marquer leur présence face à un gouvernement jugé trop distant des réalités mahoraises.