Dans un communiqué publié le 19 août, il exprime sa ferme volonté de voir Mayotte se détacher de l’ombre de La Réunion et devenir un « véritable département français autonome« .
Si Gabriel Attal a présenté ses excuses pour ses propos, pour le député de Mayotte, le cœur du problème réside dans la vision du gouvernement. À ses yeux, il semble que Mayotte soit perçue comme une simple annexe, voire une sous-région coloniale de La Réunion. Kamardine déplore notamment le soutien tacite d’élus réunionnais à cette perspective, qu’il estime contraire aux intérêts et à la dignité du 101e département français selon La 1ère.
Selon lui, la migration encouragée des familles mahoraises vers La Réunion a pour dessein caché de limiter le développement éducatif à Mayotte, tout en favorisant un remplacement démographique par des populations comoriennes.
Mansour Kamardine appelle à une prise de conscience étatique pour que Mayotte puisse, enfin, jouir de son statut pleinement autonome. Il souhaite que les Mahorais puissent bénéficier sur leur île des mêmes infrastructures et avantages qu’à La Réunion, citant notamment l’accès à l’eau, l’éducation, les infrastructures routières et portuaires, ou encore le système de santé. Pour le député, il est impératif que « l’égalité des chances » ne soit pas qu’un simple slogan à Mayotte, mais une réalité concrète.