Des Objectifs Pacifiques Contrariés
L’opposition avait choisi le quartier d’Itaosy, à l’est de la capitale, pour manifester contre le gouvernement d’Andry Rajoelina. Le choix de ce lieu, loin du centre-ville et proche d’un terminal de transports urbains, n’a pas empêché une escalade de la violence.
Intervention musclée des Forces de l’Ordre
L’atmosphère s’est envenimée lorsque les gendarmes ont saisi le matériel sonore et le générateur prévus pour un meeting. En réponse, les forces de l’ordre ont dispersé la foule à l’aide de grenades lacrymogènes, tirées à un rythme si élevé que plusieurs personnes, dont des enfants, ont été hospitalisées pour des risques d’asphyxie.
Diplomatie en Cours
Après la dispersion musclée, les 11 candidats de l’opposition ont été reçus en urgence par les ambassadeurs occidentaux, sans qu’aucune déclaration ne soit faite à la suite de cette réunion.
Le Bilan : Des Blessés et des Questions
Cette journée de violence rappelle l’urgence d’un dialogue constructif entre les différentes forces politiques de Madagascar. Les images d’enfants blessés par les éclats de grenades lacrymogènes resteront comme le symbole d’une journée noire pour la démocratie dans le pays.
Appel à la Modération
L’incident soulève des questions importantes sur la gestion des manifestations par les autorités et rappelle la nécessité d’assurer le droit de manifester tout en garantissant la sécurité des citoyens. Une enquête et une réflexion s’imposent pour éviter que de tels événements ne se répètent.