Lors d’une visite à Tamatave, Andry Rajoelina a déclaré avec fermeté : « Je défendrai jusqu’au bout la castration des auteurs de viols d’enfants. »
Cette loi, votée en début d’année par l’Assemblée nationale de Madagascar, soulève un débat éthique et juridique intense, opposant la volonté de protéger les enfants à la crainte de possibles erreurs judiciaires entraînant des conséquences irréversibles. Amnesty International, parmi d’autres organisations de défense des droits humains, a exprimé de vives préoccupations, pointant notamment les risques d’injustice en cas d’erreur dans le processus judiciaire.
Le président malgache, cependant, reste inébranlable, affirmant qu’il n’est pas question de revenir sur cette loi qui marque un tournant significatif dans la législation pénale du pays.
Source : Mayotte La 1ère