Dans la nuit du 28 au 29 janvier, la brigade de gendarmerie de Sada à Mayotte a été violemment attaquée par une cinquantaine de jeunes, incités par deux hommes surnommés Madou et Alger, qui leur auraient promis récompenses et informations stratégiques pour mener à bien leur assaut. Cette attaque, qui s’inscrit dans un contexte de tensions sociales croissantes, a conduit à l’arrestation des instigateurs, ainsi que certains des jeunes participants, et à leur condamnation à quatre ans de prison ferme. Le jugement a révélé une évidente tentative d’instrumentalisation de la contestation pour des fins personnelles. Malgré les preuves accablantes, y compris les échanges téléphoniques entre les deux hommes et le matériel compromettant trouvé chez Madou, les accusés ont nié toute implication, bien que leurs actes aient été clairement identifiés comme une attaque délibérée contre l’ordre public.
Source : Mayotte La 1ère