Ce vendredi, le syndicat a critiqué ce qu’il qualifie de « traitement dégradant et dangereux » pour les forces de l’ordre. En réaction, il invite « tous les policiers du territoire national » à se mettre en « position d’attente« , ou service minimum, en utilisant le code 562 rapporte France info.
Dans un document officiel, le syndicat exprime son mécontentement suite à la détention d’un de leurs collègues. Il plaide pour la mise en place d’un « statut spécifique du policier mis en examen« . Selon Unité-SGP Police FO, il est regrettable que les policiers tenus de rendre des comptes à la justice soient toujours tenus pour responsables individuellement, sans remise en question de leur administration.
Les quatre policiers en question ont été mis en examen suite à des allégations de violence survenues à Marseille, des actes supposément commis dans le cadre de leurs fonctions. Le syndicat remet en question la nécessité de placer l’un d’entre eux en détention, arguant qu’il « ne risque pas de troubler l’ordre public » et qu’un simple contrôle judiciaire aurait suffi.
Par ailleurs, d’autres syndicats, comme Alliance et Unsa, se sont joints à Unité-SGP Police FO pour dénoncer cette « décision incompréhensible« . Le SCPN s’interroge lui aussi sur la pertinence de la détention provisoire. Symboliquement, des policiers ont manifesté leur soutien en applaudissant les mis en cause devant les locaux de l’IGPN, formant une haie d’honneur.