L’incident s’est produit vers 3 h 45 du matin quand un homme cagoulé a menacé l’équipe avec une machette, cherchant des téléphones portables selon Ouest France.
Cet épisode, bien que n’ayant causé aucun blessé physique, a provoqué une vive réaction psychologique chez les soignants. Nora Oulehri, directrice du Samu au CHM, a souligné la violence psychologique subie par son équipe et a déclaré qu’il n’était plus tolérable de risquer sa vie dans l’exercice de ses fonctions.
L’agression a entraîné des rassemblements de personnels devant le CHM et la rédaction d’une tribune adressée au préfet, exprimant la détresse des soignants face aux dangers quotidiens et à la peur constante des attaques. Cette situation a également été relayée par la députée Estelle Youssouffa, qui a réclamé la déclaration de l’état d’urgence pour faire face à la situation critique à Mayotte.
Cet événement s’inscrit dans un contexte d’insécurité croissante à Mayotte, où les interventions d’urgence sont de plus en plus périlleuses, en particulier la nuit. La décision du Samu de suspendre ses interventions nocturnes témoigne de la gravité de la situation et de l’urgence pour l’État de prendre des mesures concrètes pour assurer la sécurité des soignants et de la population.