Chanfi s’est récemment rendu sur l’île d’Anjouan pour expliciter sa décision à un conseil des sages, ainsi qu’aux maires et préfets. Selon lui, « la religion constitue un fondement essentiel de notre pays, il ne faut pas la lier à des sujets qui créent des divisions« . Il insiste sur le fait que la prière doit être dite en arabe, la langue du Coran, « pour comprendre et apprécier le message » rapporte La 1ère.
Cependant, la compréhension est justement l’obstacle principal. En effet, seulement une faible proportion de Comoriens comprend l’arabe au-delà de la phonétique du Coran, rendant de fait tout message politique inefficace.
Les préfets sont désormais mandatés pour assurer l’application de cette mesure en contrôlant systématiquement les centaines de mosquées des Comores.