Les manifestants ont envahi l’entrée de la sous-préfecture, à Saint-Laurent du Maroni. Ils réclament « justice pour Hélène » et à être reçus par la sous-préfète. pic.twitter.com/tgoiBfUTvY
— France-Guyane (@franceguyane) April 9, 2024
Suite à ce drame, les habitants se sont spontanément rassemblés devant le centre commercial où s’est produit le meurtre, exprimant leur refus de l’ignominie et rendant hommage à la défunte, appréciée pour son engagement en tant que professionnelle de santé et pompier volontaire. La réaction a été immédiate et unanime, avec notamment la fermeture de toutes les pharmacies de Guyane en signe de deuil et de protestation. Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane, a condamné cet acte « abominable et lâche », soulignant le rôle essentiel d’Hélène Tarcy-Cétout dans la communauté rapporte Guyane 1ère.
Une Mobilisation pour la Sécurité
Sophie Charles, maire de Saint-Laurent-du-Maroni, a appelé à une opération « place nette XXL » pour combattre le fléau de la violence et du trafic de stupéfiants qui sévit dans la ville, rappelant la situation précaire de la ville frontalière du Suriname.
Les députés Davy Rimane et Jean-Victor Castor ont évoqué l’échec des politiques de sécurité, affirmant que « la Guyane est dans une situation de chaos généralisé« .
Meurtre d’Hélène Tarcy-Cétout: « La Guyane perd une citoyenne émérite » rend hommage @DavyRimane.
« L’Etat n’est pas au niveau. Garantir la sécurité de nos populations, c’est votre responsabilité » dit le député de Guyane, qui appelle à « mettre les moyens nécessaires ».#DirectAN #QAG pic.twitter.com/Pn8YjZVpN1— LCP (@LCP) April 9, 2024
Un Jour de Deuil et de Réflexion
En signe de deuil et d’appel à la prise de conscience collective, l’association des maires a annoncé la fermeture des mairies et d’autres établissements le 12 avril, tout en maintenant les écoles ouvertes pour favoriser le dialogue sur la violence. L’association PSP – Posititif Soholan Pikin- appelle à un grand rassemblement et à une journée « ville morte », hier, le 9 avril pour dénoncer l’insécurité et appeler à une action collective contre la violence.