Aux alentours de 17h30, les sapeurs-pompiers ont été dépêchés en urgence sur place. Deux salles de classe ont été entièrement détruites, emportant avec elles les toilettes et le bureau du directeur rapporte Mayotte Hebdo.
À 18h30, les flammes n’étaient toujours pas totalement maîtrisées. Une épaisse fumée s’échappait encore des bâtiments calcinés, sous le regard inquiet des habitants rassemblés derrière les rubans de sécurité. Vingt pompiers s’activaient, épaulés par des agents de la police municipale, pour tenter de limiter les dégâts et empêcher la propagation du feu.
D’où est parti cet incendie ? La question reste en suspens. « À ce stade, impossible de dire s’il s’agit d’un acte criminel ou d’un accident », confie Anfane M’Dogo, brigadier-chef à la police municipale. Fait troublant, le bâtiment n’était plus alimenté en électricité depuis le passage du cyclone, ce qui intrigue les enquêteurs.
Pour les secours, la situation est préoccupante. « Les débris de bois qui jonchent l’île depuis Chido constituent un véritable danger », explique un pompier sur place. « Cela pourrait favoriser d’autres incendies dans les jours à venir. »