Cette initiative vise à augmenter le nombre de dépistages et à détecter rapidement les cas méconnus de contamination, pour ainsi freiner la propagation du virus.
Selon l’association, qui est à l’origine du projet « Mayotte sans sida et hépatites », environ 400 personnes vivent avec le VIH à Mayotte. Ces personnes sont soutenues dans leur quotidien pour mieux vivre avec la maladie, tout en minimisant les risques de transmission.
L’importance de ces campagnes de dépistage ne peut être sous-estimée. Le repérage précoce des cas méconnus est crucial pour une prise en charge médicale rapide et pour contenir la propagation du virus.
Actuellement stationnée à Mamoudzou, le siège de l’association, l’unité mobile a pour ambition de réaliser en moyenne 200 dépistages par semaine. Pour ce faire, Nariké M’sada collaborera étroitement avec le Centre hospitalier de Mayotte.
C’est une étape importante pour la santé publique à Mayotte, qui fait face à des défis multiples en matière de soins médicaux et de prévention. Avec cette nouvelle unité mobile, l’île se donne les moyens de lutter plus efficacement contre cette maladie qui continue d’affecter tant de vies.