Face à des revendications restées sans réponse, les employés ont décidé de faire entendre leur voix rapporte Mayotte Hebdo.
Les grévistes réclament plusieurs mesures essentielles à leurs yeux. Parmi leurs principales demandes :
- Le versement d’une prime Chido de 1 600 euros, en compensation des difficultés rencontrées après le passage du cyclone.
- La restitution intégrale des prélèvements salariaux opérés sans consultation préalable.
- Une revalorisation des minimas salariaux, jugés insuffisants au regard de la hausse du coût de la vie.
Les employés dénoncent également un climat de travail de plus en plus pesant, marqué par des conditions dégradées et un manque de reconnaissance. « On travaille dans des conditions qui ne sont plus acceptables. Il est temps que la direction prenne ses responsabilités », affirme l’un des grévistes.