Interdiction totale de vente, de distribution et même d’offre gratuite : les buralistes, les commerces et les sites en ligne doivent tirer un trait sur ces produits qui ont largement séduit la jeunesse ces dernières années rapporte L’Info Kwezi.
Si ces dispositifs avaient été promus comme une alternative plus « douce » à la cigarette classique, leur forte teneur en nicotine et leur marketing aux saveurs sucrées ont favorisé l’addiction chez les adolescents. Selon l’Assurance Maladie, si les effets de la nicotine sont bien connus, les impacts à long terme des substances inhalées lors du vapotage restent à surveiller.
Mais au-delà de l’aspect sanitaire, l’argument environnemental a également pesé dans la balance. Ces cigarettes électroniques à usage unique sont devenues un véritable fléau écologique : batteries au lithium, métaux lourds et plastiques non recyclés s’accumulent, faute d’un circuit de collecte adapté. La plupart des utilisateurs les jetaient dans des poubelles classiques, voire directement dans la nature.
L’interdiction vient également combler un vide réglementaire sur les ventes en ligne, où de nombreux sites permettaient aux mineurs d’acheter ces cigarettes électroniques, malgré l’interdiction légale de vente aux moins de 18 ans. De plus, certains fabricants contournaient les normes en vigueur en proposant des puffs dépassant les taux de nicotine autorisés.