Ce mercredi, un site de brûlage contrôlé a été inauguré à Hajangoua, une réponse pragmatique face à l’absence d’alternatives immédiates rapporte L’Info Kwezi.
Pelleteuses en action, conteneurs remplis, premières fumées s’élevant dans le ciel : la gestion des déchets entre dans une nouvelle phase. L’objectif est clair : éviter que les détritus continuent de s’entasser aux abords des routes et des habitations, posant des risques sanitaires et environnementaux.
« Si c’est temporaire et bien encadré, pourquoi pas ? Il faut bien faire quelque chose », concède un habitant. Mais tout le monde n’est pas aussi serein. Salima, résidant à proximité, s’inquiète : « On nous dit que c’est contrôlé, mais est-ce vraiment sans danger pour nos maisons et notre santé ? »
Les autorités se veulent rassurantes. Maxime Ahrweiller Adousso, secrétaire général pour les affaires régionales, affirme que ce site sera le seul de l’île, choisi stratégiquement pour minimiser les nuisances. « Il ne s’agit pas d’une solution pérenne, mais d’une réponse d’urgence dans un cadre strict », précise-t-il.
Pour apaiser les craintes liées à la qualité de l’air, l’organisme Hawa Mayotte a annoncé l’installation prochaine d’un dispositif de surveillance. « Nous suivrons de près l’impact de cette incinération et adapterons les mesures en fonction des résultats », promet Bruno Foster, responsable de l’organisme.
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