La série de vandalisme a émergé dans un contexte de rivalité entre bandes, opposant des jeunes de Saint-Benoît à une bande rivale de Saint-André. La compétition de moringue, est devenue le théâtre d’un affrontement plus large, se soldant par des dégâts matériels considérables pour les habitants de Bras-Fusil rapporte La 1ère.
Des vitres brisées, des carrosseries cabossées, des marques de violence qui racontent une nuit d’angoisse – les victimes, comme une mère de famille locale, expriment leur désarroi et leur précarité face à cet acte gratuit. Ces incidents s’inscrivent dans une suite d’événements qui secouent la ville depuis plusieurs mois, malgré les mesures prises par la municipalité, telles que l’intervention d’éducateurs de rue et l’extension des pouvoirs de la police municipale.
La visite du maire de Saint-Benoît et du sous-préfet a été l’occasion de condamner fermement ces actes de vandalisme et de rappeler la nécessité de réponses judiciaires strictes. L’appel à une solidarité accrue entre les maires de La Réunion souligne la nature étendue du problème d’intégration et ses répercussions sur le « vivre-ensemble » réunionnais.
La création prochaine d’une brigade de gendarmerie vient renforcer les mesures de sécurité. Le sous-préfet souligne l’importance d’une stratégie globale associant répression et prévention, en collaboration avec les acteurs locaux.
Ce climat de violence interpelle les élus au-delà de Saint-Benoît, comme le député Jean-Hugues Ratenon, qui pointe du doigt un phénomène croissant à l’échelle de l’île et appelle à une concertation pour trouver des solutions inclusives, sans stigmatisation.