La paix publique se rétablit à Mayotte, grâce aux moyens exceptionnels déployés.
👉400 habitats insalubres détruits
👉1327 interpellations dont la quasi intégralité des chefs de gang qui avaient été identifiés (55 sur 59)
👉 baisse des violences physiques de – 10.8% et des vols… pic.twitter.com/CiI2E1Lc35— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) September 11, 2023
Ces chiffres, s’ils sont confirmés, témoigneraient d’une amélioration significative de la situation sécuritaire à Mayotte. Le démantèlement des habitats précaires pourrait être vu comme un pas vers l’assainissement des conditions de vie sur l’île, tandis que l’interpellation des chefs de gangs et les statistiques de réduction des crimes violents semblent indiquer un environnement plus sûr pour les habitants.
Toutefois, ces annonces interviennent dans un contexte politique tendu et pourraient être perçues comme un moyen d’apaiser les critiques vis-à-vis de l’action de l’État dans cette collectivité d’outre-mer. En effet, elles font suite aux déclarations de Salim Nahouda, candidat à l’élection sénatoriale à Mayotte, qui a récemment critiqué l’inaction de l’État face aux problèmes persistants de l’île, tels que la corruption et le manque d’investissement dans le développement local.
Pour l’instant, les chiffres cités par le ministre ne sont que des indicateurs et restent à être confirmés par des études indépendantes. Seul l’avenir dira si ces améliorations sont durables ou s’il s’agit d’un simple effet d’annonce.