Dernièrement, l’utilisation d’armes à feu par des délinquants a marqué un tournant inquiétant, exacerbant les défis auxquels sont confrontées les forces de l’ordre. Selon Djamalidine Djabiri du syndicat SGP-Police, la situation est grave et requiert une réponse adaptée à la menace grandissante.
La police nationale, jusqu’à présent réticente à utiliser ses armes en raison de craintes de répercussions judiciaires, se voit contrainte de revoir ses procédures d’intervention. Le syndicat dénonce un déséquilibre dans le traitement judiciaire entre les policiers et les délinquants, soulignant un besoin criant de renforcer les capacités opérationnelles rapporte La 1ère.
Pour faire face à ces défis, Afouad Kolo du syndicat Alliance police nationale propose la création d’une force d’appui rapide. Cette unité d’intervention spécialisée, capable de répondre rapidement dans un rayon de 300 kilomètres, aurait pour mission d’interpeller en masse et de traiter efficacement les affaires de bandes impliquées dans des violences urbaines ou des barrages.
Cette proposition souligne un sentiment d’urgence et de nécessité pour une action immédiate afin de restaurer la sécurité et l’ordre public à Mayotte. La création de cette unité spéciale est envisagée comme un moyen essentiel pour combattre efficacement la montée de la criminalité et protéger les citoyens ainsi que les forces de l’ordre. Dans un contexte de tensions croissantes et de défis sans précédent, cette initiative est perçue comme indispensable pour faire face à la grande oubliée de la sécurité nationale : l’île de Mayotte.