La présidente du tribunal, Catherine Vannier, a interpellé l’accusé sur ses motivations, soulignant l’absurdité de recourir à la violence pour une question de déménagement entre quartiers. L’accusé, ayant consommé une quantité importante d’alcool le jour de l’incident, a été rappelé par la présidente que l’alcoolisme n’atténue pas la responsabilité mais l’aggrave rapporte Le Journal de Mayotte.
L’accusé était déjà connu de la justice pour des infractions précédentes et avait une interdiction de porter une arme. Le substitut du procureur, Tarik Belamiri, a souligné la gravité des faits et demandé une peine de prison ferme.
Maître Rahmani, avocat de la défense, a mis en avant les problèmes d’addiction de l’accusé, tout en reconnaissant qu’il n’y a aucune excuse pour les actes de violence commis. Il a insisté sur le fait que l’accusé, bien qu’alcoolique, ne présente aucun trouble psychiatrique.
Après délibération, le tribunal a condamné l’accusé à deux ans de prison, dont un an avec sursis probatoire. Il devra également suivre des soins, trouver un travail ou une formation et indemniser la victime pour le préjudice moral subi.