Hier, un homme d’une quarantaine d’années a comparu pour avoir violemment poussé sa compagne, enceinte de six mois, face contre terre rapporte L’info Kwezi. Déjà connu de la justice et sous bracelet électronique, le prévenu a livré à la barre une explication confuse, niant puis admettant partiellement les faits. « Je ne l’ai pas vraiment poussée, mais j’accepte que je l’ai fait », a-t-il déclaré maladroitement, espérant ainsi éviter une peine de prison. Mais ses efforts pour minimiser l’incident n’ont pas convaincu la présidente du tribunal, qui a vu dans ses paroles un aveu.
Durant la procédure, la victime, visiblement désemparée, a exprimé son souhait que son compagnon n’aille pas en prison, avançant qu’elle n’avait nulle part où aller. « Je veux juste qu’il m’aide pendant ma grossesse », a-t-elle expliqué. Le conflit entre le couple serait lié à l’arrivée imminente d’une autre femme dans leur vie, avec qui l’homme venait d’avoir un enfant, ce que la victime n’acceptait pas.
Malgré les demandes de clémence de la compagne, la gravité des faits, ainsi que la récidive du prévenu, ont poussé le tribunal à prononcer une peine ferme. L’homme a été condamné à 12 mois de prison, assortis d’un mandat de dépôt immédiat, en raison du non-respect de ses obligations liées au port du bracelet électronique. Il devra également suivre des soins, un impératif face à son comportement violent.